samedi 20 septembre 2008

EXPOSITION Marielle DORMOY

du 12 septembre au 17 octobre 2008
du lundi au vendredi
11h30 - 15h00

Venez déjeuner à La Galerie....

SCULPTURES


Sculpture "Crevette rouge en proue" - grillage, papier, peinture
1200€



Sculpture - "Vénus sortant des eaux" - grillage, papier peinture
1450€



Sculpture "Crevette bleue en proue" - grillage, papier, peinture
1200€

PEINTURES
Les GRANDS FORMATS



N°3 "Soeurs miroirs" - acrylique, huile sur toile 50F
1200€



N°5 "Crépuscule" - acrylique, huile sur toile 50F
1200€



N°6 "Légende" - acrylique, huile sur toile -type bâche- 210*100
1200€



N°2 "Grillade" - acrylique sur toile 50F
1200€



N°4 "Abys" - acrylique et collages sur toile 50F
1200€



N°31 "Crevette de la paix" - acrylique sur drapeau
180€



N°30 "Jupiter et ses crevettes" - acrylique sur drapeau
240€


Les MOYENS FORMATS


N°7 "Crevette en croix" - acrylique sur toile 20F
400€



N°17 "Crevette en boîte" - acrylique sur toile 30F
500€


























Les PETITS FORMATS


N°1 "Profondeurs" - acrylique sur toile
VENDU



N°22-0 "Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
VENDU








N°22-1 "Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-2 "Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-3"Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-4"Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-5"Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-6"Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€



N°22-7"Série" - acrylique, huile sur médium 20*20
110€

L'ARTISTE Marielle Dormoy



Marielle DORMOY

LA FEMME CREVETTE
Sirène des temps modernes


La femme crevette,l’insoumise,
celle qui sommeille en chaque femme à l’antre de ses ouies, dans un premier souffle qui lui parle sans cesse,
le langage de celle qui connaît, de celle qui sait.
Elle est la femme sauvage qui vit au plus intime,
au plus fort de nous.

On l’appelle Rio Abajo Rio, la rivière sous la rivière, Luz del abismo, lumière de l’abysse, La Loba, la femme louve.
Elle se nomme aussi en Hongrie Ö, Erdöben, Elle des bois. Au Guatemala, elle est, Humana de Niebla, L’Être de brume, la femme qui vit à tout jamais. Au japon, elle est Amaterasu Omikami, La Numineuse qui apporte toute lumière (comme notre Mélusine) toute conscience. Au Tibet, on l’appelle Dakini : c’est la puissance dansante qui fait voir clair aux femmes.

Cette femme, qui vibre sous nos pas, rêve…

Elle rêve de danser, de chanter, de vivre dans des eaux libres. Elle rêve d’hommes qui la laissent agir
en tant que femme sauvage, qui n’oublient pas pourquoi elle est là, si proche des mouvements de
la terre, son cycle lié à la vie naturelle pour garder
l’ instinct, pour rester créative, douée et talentueuse, pour augmenter sa force, pour émaner sa lumière.

Cette créature est souvent comparée à une sorcière, une Déesse de la mort, une Sirène qui vous appelle vers la destruction (Ulysse en avait si peur qu’il se bandait les yeux et s’attachait les mains pour résister à son emprise).
Sa puissance de conviction est grande et c’est pour cela qu’elle fait peur. Elle nous révèle à nous même et nous ne sommes pas toujours prêts à cette vision claire, à cette nouvelle approche de nous.

Les histoires, les contes de fées, les mythes aiguisent notre vision des choses,
nous invitent à mieux les comprendre…à suivre la piste tracée par la nature sauvage.


LA FEMME CREVETTE , cette sirène est cette femme qui se révèle hors du temps et des barrières de nos sociétés.
Elle exorcise les conventions et donne le meilleur d’elle-même à chaque instant.

Cette femme lumière, cette Mélusine, cette Ondine, cette Crevette, celle-là même qui montre ses seins et balance ses courbes en toute tendresse, vit en chacune de nous…, en chacun de nous…

Elle est MA FEMME CREVETTE
MarielleDormoy



Elle est la femme sauvage de Clarissa Pinkola Estès
Remerciements à Clarissa Pinkola Estès pour son magnifique livre « Femmes qui courent avec les loups » histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage…
« La femme sauvage » livre de poche

Elle est la femme Celte de Jean Markale
A Jean Markale qui m’a ouvert ses portes sur l’univers de la mythologie Celtique et sur ces fées, ces dieux et ces déesses, la femme soleil…la syrène
« La femme celte » chez histoire Payot

* * *

Le début d’une histoire

C’est le goût de retrouver les signes premiers, le début d’une histoire liée à l’humain,
l’instinct guidé par mes pas qui m’ont fait découvrir ou redécouvrir les symboles et les mythes qui nous entourent, ici même, là où nous avons commencé à regarder, à entendre.

Au travers de cette recherche vers les origines débute la trame d’une histoire qui me relie au monde et à vous.

Au temps du matriarcat et de l’âme sauvage de la femme,
là où elle a grandi dans un univers lié à la nature, à la sexualité et au divin
C’est à cette période qu’on lui donne sa place dans une société qui lui permet de s’exprimer, d’être elle-même.

J’ai retrouvé dans son lointain, ce lieu, cette marque que je connaissais déjà et qui vivaient en moi sous les conflits, les incertitudes et les égarements d’une vie dans une société qui me privait de moi-même.

Aujourd’hui je me passionne à réaffirmer nos empreintes génétiques au travers du monde créatif et porteur qui reste pour moi la période celtique basée sur un renouveau constant, un présent dynamique situé sur la spirale d’un temps toujours évolutif.

Le Barde Taliesin à laissé des poèmes d’une riche beauté où l’on se transpose d’un état à l’autre : d’une goutte de rosée à l’aile de l’aigle qui se tend, de la branche de l’if au sanglier sauvage et de la terre chaude à l’homme par lequel les expériences traduisent son rapprochement au monde,
Lui donnant le sens de l’unité, du tout.

A l’autre bout du monde nous avons le Tao qui je crois exprime d’ une autre façon ce passage du vide vers le plein et de la spirale avec son point central constant et dynamique qui suffit à donner un sens à la fonction d’être

Mon souhait est de rejoindre et de ramener cette force, cet omphalos, ce lien vers nous, aujourd’hui, pour briser le tracé linéaire qu’on doit aux romains et qui nous cantonne à une vision « platiforme » de l’existence, nous liant au passé ou à l’avenir par des actes institués qui devraient ou auraient dus advenir et sans quoi nous ne serions rien.

Cet enlisement dans un temps monocorde parsemé d’actions préméditées, arrête le fluide de l’imprévisible et de l’invisible qui garantit l’évolution innée qui nous habite.

Retrouver cette fluidité, ce tempo sauvage et actif relié à l’univers n’est pas un but pour moi mais une nouvelle façon d’être moi-même, d’être en vous.